Les élèves et professeurs du collège Jean-Paul-II se sont mobilisés en faveur de la paix vendredi 18 mars.
Vendredi, les élèves et les professeurs du collège Jean-Paul-II se sont retrouvés dans la cour de récréation pour tracer un cœur géant,
Près de 500 élèves de la 6e à la 3e se sont rassemblés dans la cour de récréation du collège Jean-Paul-II de Plœmeur (Morbihan) vendredi 18 mars 2022. Ils ont tracé avec leurs encadrants et professeurs un cœur géant pour marquer leur engagement pour la paix.
La musique à l’origine de l’initiative
Tout est parti d’un projet musical initié il y a plusieurs
mois par Dominique Le Bihan, professeur d’éducation musicale au Collège
Jean-Paul-II. Les élèves devaient choisir une chanson ou une musique et
indiquer les émotions qu’elle leur inspirait. Quand Albin Le Floch, élève de 6e est arrivé avec une bande-son et des arrangements autour de la chanson We want peace de Lenny Kravitz, j’ai été émue par l’aboutissement de son travail et son implication
,
confie la professeure. Son arrangement reprenait des éléments de la
chanson de Lenny Kravitz mais également des phrases du célèbre discours
de Martin Luther King, I have a dream. J’avais demandé ce travail aux élèves il y a longtemps
, reprend la professeure, m
ais
ils me l’ont présenté le lendemain de l’attaque de l’Ukraine par la
Russie, et cette chanson m’est alors apparue comme une évidence. J’ai
partagé l’idée d’un projet pour la paix à l’équipe pédagogique, qui a
tout de suite adhéré et a même souhaité lui donner une autre dimension.
Que de symboles !
L’ensemble des professeurs et les quelque 500 élèves du
collège ont ainsi rempli, vendredi 18 mars, un cœur géant tracé à la
craie autour de l’olivier au centre de la cour de récréation. Les élèves
ont chanté et brandi des symboles de paix, épis de blé et messages. Nous avons vécu un moment chargé en émotions, reconnaît Lydie Le Bléïs, la directrice du collège.
Les élèves s’interrogent sur cette guerre. Ils se sentent si proches de
cette Ukraine qui est aux portes de l’Europe. Au-delà du conflit
ukrainien, nos jeunes aspirent à grandir dans un monde de paix.
(Ouest-France du 21/03/2022)