4ème N - Autour de la mer - 2014/2015

  

RENCONTRE AVEC GWENDAL ROUILLARD

    Après avoir été maintes fois déplacée, en raison de l'agenda chargé du député du Morbihan, la visite de Gwendal Rouillard aux 4e N a pu se tenir au collège le 18 juin dernier. La rencontre fut chaleureuse, tant par la température qui régnait dans le CDI, où Mme Laborne nous accueillait une nouvelle fois, que par la qualité des échanges entre les élèves et le député.


   Une heure durant, après une brève introduction de notre invité, qui lui a permis de présenter sa fonction, les élèves ont obtenu des réponses claires et précises aux questions qu'ils avaient au préalable préparé. « C'est une bonne question ! » c'est exclamé à plusieurs reprises M.Rouillard en constatant la perspicacité de certain(e)s élèves.




   Touchant tour à tour le parcours personnel et politique du député, l'importance de la construction navale dans le pays de Lorient et finalement le rôle de la Marine française dans le monde, les échanges ont éclairé une fois de plus les liens étroits unissant notre région à la mer. Engagé en politique dans le sillage de Jean­Yves Le Drian, actuel ministre de la Défense, M. Rouillard s'est spécialisé dans le domaine militaire et géostratégique. Il s'est également engagé, pour des motivations personnelles, dans les questions liées à l'enfance. Député de la cinquième circonscription de Lorient, il représente les habitants de Lorient, Plœmeur, Larmor­Plage, Lanester et Groix à l'Assemblée nationale depuis 2011. Il connaît de ce fait très bien les activités de la DCNS, acteur économique de poids dans la région avec ses 2 000 emplois. Il a ainsi pu nous expliquer les programmes de construction de frégates (FREMM et FTI) ou bien les enjeux liés au commerce des armes.



   Lorsque retentit la sonnerie marquant la fin de cette discussion et de leur journée, c'est l'esprit nourri de nouvelles connaissances que les élèves ont pu quitter la salle. Cette rencontre, formatrice sur le fonds comme sur la forme, fut une belle manière de conclure la série d'activités tournées vers la mer auxquelles les 4e N ont pris part avec un intérêt croissant depuis le mois septembre. On ne peut qu'en remercier Gwendal Rouillard !



M. Glaz

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 ENCLOS DU PORT ET TRIBUNAL

  Le jeudi 11 juin, nous avons passé l'après­-midi à Lorient. Séparés en 2 groupes, nous sommes alternativement allés assister à une séance au tribunal correctionnel et visiter l'enclos du port.


  À l'enclos du port, Mme Le Hénanff, guide que nous avions déjà vu au musée de la Compagnie des Indes à Port-­Louis, est revenue sur la naissance de la ville de Lorient en 1666, créée pour les besoins de la Compagnie des Indes. En 1734, toutes les activités de la Compagnie sont concentrées dans l'enclos du port, de la construction des bateaux à la vente des produits rapportés d'Asie. L’hôtel Gabriel sert de logement aux directeurs de la Compagnie et de lieu de vente. Il est détruit par des bombardements alliés pendant la Seconde Guerre mondiale car le bâtiment était tenu par les Allemands. En 1943, c'est non seulement l'hôtel Gabriel mais toute la ville de Lorient qui est détruite par les Alliés parce qu'elle abrite une base sous­-marine allemande.



Pour en revenir à l'histoire de l'enclos du port, en 1770, la Compagnie des Indes fait faillite. Dès cette époque, les gens du pays de Lorient sont réputés pour leurs connaissances de la mer et leur savoir-­faire dans la construction de navires. Le roi de France décide alors de racheter les lieux pour en faire un arsenal et un port militaire. Au XVIII l'enclos du port varie entre 1 000 et 4 000 (maintenant les chantiers navals emploient 2 000 ouvriers). Aujourd'hui, on construit toujours des bateaux à Lorient : la DCNS fabrique des frégates militaires. En cela, elle est l'héritière directe de la Compagnie des Indes.


L'enclos du port a cessé pour sa part d'être lié à la Marine nationale. En 1989, c'est la chute du mur de Berlin, qui va être suivie par la fin de l'Union soviétique et de la Guerre froide. La menace militaire devenant moins forte, l'armée réduit ses effectifs et quitte certaines de ses bases. À Lorient, après la base sous-­marine, la Marine quitte l'enclos du port en 2000. Cet espace est cédé à l'agglomération de Lorient qui entreprend depuis de lui donner une nouvelle vie et de l'ouvrir aux Lorientais et aux autres visiteurs. En 2014, l'hôtel d'agglomération du pays de Lorient y a été inauguré. Après la Compagnie des Indes et l'armée, l'histoire continue !

 

Article rédigé par Nicolas, Mathis, Anthony, Thaïs, Augustine et Alexandra.

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Jeudi 30 Avril 2015

RENCONTRE AVEC PIERRE KARLESKIND

 Nous avons rencontré Pierre Karleskind le jeudi 30 avril 2015 dans notre collège durant près de deux heures. Après nous avoir présenté un diaporama sur son travail et expliqué le fonctionnement du conseil régional de Bretagne, il a sympathiquement répondu à nos questions sur son parcours, ses activité, ses projets et sur sa vie politique.

 


Qui est-­il ?   Quel est son parcours ?

Originaire de la région parisienne, Pierre Karleskind a fait 11 ans d'études après son bac, des études qui étaient difficiles mais qui lui ont permis d'arriver là où il est. Il a choisi comme premier métier d'être océanographe car il est passionné par la mer. Il s'est dirigé ensuite vers la politique (il est socialiste depuis 2005).


Quel est son rôle en politique ?

Son parcours commence en 2008, année où il est élu conseiller municipal à Brest. Depuis, il a pris davantage de responsabilités : il est actuellement vice­président de la région Bretagne, vice-président de Brest Métropole et dirige différents organismes. Au conseil régional, il est chargé en particulier de la mer et de l'Europe. La politique lui prend du temps, notamment pour des déplacements un peu partout en Europe, mais il aime ça.


Quel est la place des EMR en Bretagne ?

Pour l'instant, la place des EMR n'est pas très importante mais on peut espérer qu'elles auront un grand rôle à l'avenir. Elles ont déjà une longue histoire en Bretagne, qui a été pionnière avec l'usine marémotrice de la Rance. D'autres projets sont plus ou moins avancés : le parc éolien offshore en baie de Saint­Brieuc, une hydrolienne entre Brest et Ouessant, d'autres éoliennes offshores au large de Groix, des houlomoteurs en baie d'Audierne... Une voie d'avenir pour l'emploi en Bretagne !
Les avantages des EMR sont pas de ne pas polluer, cela remplace le pétrole. Mais elles ont aussi des inconvénients : cela ne marche pas quand il n'y a pas de vent ou pas de courant marin (d'où le besoin d'une centrale à gaz pour éviter la rupture d'alimentation).


Un GRAND MERCI à Pierre Karleskind pour être venu nous rendre visite depuis Brest !

 

 

  Article écrit par Coline, Constant, Quentin, Rémi, Sacha, Serkan.

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 Vendredi 10 avril 2015

Le 10 avril nous avons eu une intervention au collège dans le cadre de notre parcours sur la mer. M. Jézéquel, que nous avions déjà rencontré auparavant au port de pêche de Lorient, est venu cette fois nous expliquer le fonctionnement des EMR (énergies marines renouvelables). Aujourd’hui, nous utilisons 2 catégories d'énergies : les énergies épuisables (uranium, pétrole, charbon, gaz naturel) et les énergies renouvelables  (vent, biomasse, soleil, eau, géothermie). Nous utilisons ces énergies pour :
- nous chauffer
nous déplacer

- fabriquer de l’énergie
- les biens et services

Les EMR appartiennent à la deuxième catégorie.  Il existe dans l’océan plusieurs sources d’énergies :

-  les courants marins
-  l'énergie thermique des mers
- la biomasse
- les marées
- la houle

- le vent
Elles sont exploitées grâce à des mécanismes comme les hydroliennes, les éoliennes offshores, les houlomoteurs et les marémoteurs. Si certains de ces systèmes restent simplement à l'état de projets, bientôt des parcs offshores vont êtres installés en baie de Saint-Brieuc, au nord de la Bretagne.







Cette photo représente M. Jezéquel, qui nous présente un appareil qui produit de l'électricité.







Cette photo représente toute la classe qui écoute avec attention la présentation de M. Jezéquel sur les EMR.





 
Sur cette photo Mr. Jezéquel nous présente les éoliennes, les hydroliennes, leurs similarités et leurs fonctionnements.






On observe sur cette image, M. Glaz qui observe attentivement la présentation de M. Jezéquel.



Merci à M. Jézéquel pour son intervention et à Mme Leiglon pour l'avoir hébergé


Article écrit par Alexandra, Kena, Mirya, Océane, Orlann et Özge. 

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Jeudi 19 mars 2015

 Intervention d'un artiste célèbre

Le film Ici

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 Mercredi 21 janvier 2015

 Le film

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Jeudi 27 novembre 2014

 Pour leur troisième séance autour de la mer, les élèves de 4e N ont découvert ce qu'est l'archéologie sous-marine. Yann Gaonac'h, de l'ADRAMAR (association pour le développement de la recherche en archéologie maritime), est venu au collège animer un atelier intitulé "A l'abordage !".

Après avoir découvert les navires de commerce au long cours avec la Compagnie des Indes et les navires négriers lors des activités précédentes, c'est une autre forme de navigation que les 4e N ont pu "aborder" : les navires corsaires ! Mais avant de le comprendre, il leur a fallu endosser la tenue d'archéologue amateur et suivre les différentes étapes d'un travail archéologique en mer.


L'atelier a démarré par une vidéo qui a permis de comprendre les conditions réelles du travail sous l'eau (plongée, quadrillage du chantier de fouille, aspirateur, remontée des objets...). Il s'est poursuivi par un travail autour de 2 carrés de fouilles factices où étaient disposé différents objets.




 


 



Munis d'un fil à plomb, d'une règle et d'une feuille de papier millimétré, les élèves ont dû effectuer un relevé aussi précis que possible des objets dignes d'intérêt.
 

Cette étape franchie, les vrais archéologues remontent les objets qui les intéressent, les traitent en laboratoire pour s'assurer de leur bonne conservation et les étudient. Nous sommes directement passés à cette dernière partie ! 

Croisée à des documents d'archives pour comprendre l'histoire du navire et les circonstances de son naufrage, l'analyse des objets archéologiques doit permettre de comprendre l'activité du bâtiment fouillé. Les élèves reçoivent pour ce faire des fac-similés d'objets retrouvés sur le site de la Natière, au large de Saint-Malo.




 Observation et réflexion sont de rigueur pour ceux qui récupèrent les pièces les moins évidentes, qui s'avèrent être une rappe à tabac, un couvercle-poignée d'un récipient en bois ou encore une céramique pour conserver un médicament. Pour d'autres, c'est beaucoup plus évident : toute une gamme de boulets de canons, des dés à jouer ou un mortier avec son pilon !

Mises bout à bout, ces études et ces recherches permettent de comprendre qu'on est confronté à deux épaves de frégates corsaires de Saint-Malo ayant coulé au même endroit à deux époques différentes, dans la première moitié du XVIIIe siècle. Une enquête de longue haleine qui, pour les archéologues professionnels, a duré plusieurs années mais que les apprentis archéologues de 4e N ont bouclé en moins de 3 heures !




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Mardi 23 septembre,

 
Mme Camille Pineault, responsable du service éducatif aux archives départementales du Morbihan, est venue au collège animer une séance de travail sur la traite négrière pour les élèves de 
4e N. Conçue à partir de documents originaux conservés dans notre département et touchant à son histoire, cette activité a permis aux élèves d'aborder autrement le sinistre périple opéré par les navires européens (en l'occurrence vannetais) entre l'Europe,
l'Afrique et l'Amérique.  
 


Petite particularité : les documents sont reproduits à l'identique ! Il faut donc avant toute chose parvenir à lire l'écriture du XVIIIe siècle et saisir quelques subtilités du vocabulaire d'alors. Passé l'effet de surprise, les élèves se prennent au jeu et démêlent page après page l'histoire du navire La Marguerite armé par des notables de Vannes et de
 La Roche-Bernard. En ce milieu du XVIIIe siècle, dûment autorisé par la Compagnie des Indes, ce bâtiment vogue vers le golfe de Guinée pour faire la "traite des nègres", pour reprendre l'expression utilisée dans les documents. Pendant plusieurs semaines, il parcourt les côtes africaines afin d'échanger eau de vie, poudre à feu et autres fusils contre des êtres humains, adultes comme enfants.

 





  
Quelques mois plus tard, on retrouve le capitaine à "Saint-Pierre de l'isle Martinique". Son navire a disparu, une partie de sa "cargaison" et de son équipage aussi... sans qu'on connaisse leur triste fin. Pour ceux qui ont survécu, ce sera la vente aux enchères et une vie d'esclave dans une plantation sucrière de l'île.

On associe souvent et avec raison les ports de Nantes ou de Bordeaux à la traite des Noirs. Par cette séance, les élèves retiendront également que les ports de Lorient et Vannes ont eux-aussi pris part au commerce des esclaves africains vers les Antilles.

 

 

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05 Septembre 2014


 La classe de 4e N a entamé son parcours d'année autour de la mer par une journée d'excursion le 5 septembre. Au programme : une découverte de la rade de Lorient en bateau le matin et une visite du musée de la Compagnie des Indes à Port-Louis l'après-midi. Malgré un ciel grisonnant, la visite commentée de la rade a été suivie avec intérêt par les élèves. Partis de la cité de la voile, nous avons pu découvrir la base sous-marine de l'extérieur comme de l'intérieur et apprendre quel rôle elle a joué dans l'histoire récente de Lorient.
 Remontant vers l'embouchure du Scorff, nous avons successivement abordé le port de pêche, le port de commerce, la gare maritime, le port de plaisance du Faouédic et les chantiers navals de la DCNS, éclairé à chaque étape par un commentaire audio très riche.
 Contournant l'île Saint-Michel, où s'entraînent les commandos marine, nous avons vu l'autre bord de la rade avec les communes de Locmiquélic et de Port-Louis. Vu de bateau, le rôle protecteur de l'imposante citadelle de Port-Louis est apparu manifeste. Avant de revenir à notre point de départ, nous avons longé Larmor-Plage et ses villas avant d'entrer dans le Ter et d'apercevoir au loin notre collège blotti dans les bois.
De retour dans le car, nous sommes directement partis pour Port-Louis. Entre temps le soleil avait fait son apparition et nous avons pu en profiter pleinement lors du pique-nique sur le glacis près de la citadelle. La journée s'est poursuivie par une visite  guidée du musée de la Compagnie des Indes, qui célèbre actuellement ses 30 ans en même temps que les 350 ans de la première Compagnie. En nous faisant découvrir salle après salle les riches vitrines du musée, Soazig Le Hénanff, notre guide, nous a expliqué l'origine de la Compagnie, son essor, le développement de la ville de Lorient (illustré par de belles maquettes qui laissent rêveur sur l'apparence de la ville avant les bombardements de la Deuxième Guerre mondiale) ou encore les conditions des voyages vers l'Asie. Mais qu'allaient chercher ces navires pour entreprendre ces 2 années de voyages périlleux ? La réponse se trouvait dans la seconde partie du musée où sont exposés des cotonnades, précieuses pièces de tissus ou vêtements en coton, des objets en porcelaine ou encore des épices comme le poivre... Nous avons quitté le cadre impressionnant de la citadelle en fin d'après-midi pour rejoindre le collège, la tête fourmillant d'informations qui pourront être mobilisées en classe tout au long de l'année !