Plœmeur. « Les déchets marins sont à 80 % d’origine terrestre »
Dans le cadre de son label E3D (établissement en démarche de développement durable), le collège Jean-Paul-II mène depuis plusieurs années des actions en faveur de la biodiversité et du climat.
Des ateliers au collège
Ils ont également bénéficié des ateliers au collège avec l’étude de plusieurs échantillons de vases (brune et grise) au microscope avec un professeur de SVT, des activités ludiques pour découvrir les types de déchets marins et leur impact avec deux intervenantes de l’antenne Morbihan de l’association Surfrider Foundation Europe. Ils ont travaillé sur le trajet emprunté par les déchets que l’on « oublie » par terre au collège et ont cherché des solutions concrètes à ce problème. « Cela leur a permis de comprendre que les déchets marins étaient principalement d’origine terrestre (80 %) et donc de prendre conscience que nous pouvons agir sur ces déchets en amont. Ce n’est pas anodin de laisser un déchet par terre, il finira tôt au tard dans l’océan s’il n’est pas ramassé », précise Sophie Kerdoncuff, référente développement durable au collège.
Différentes pollutions
Philippe Le Léannec, professeur d’EPS, qui a organisé les deux ramassages partage son constat : « On a observé des différences entre les deux plages : à l’anse du Stole, les élèves ont trouvé des déchets qui ont été déposés sur la plage et qui n’ont pas encore transité par la mer : bouteilles en verre, canettes, mégots alors qu’à Fort-Bloqué, il s’agit d’une plage beaucoup plus exposée aux vents. De loin la plage paraît plutôt propre, mais en regardant attentivement au niveau de la laisse de mer, il y a des milliers de petits déchets : morceaux de plastique, bouts de filets de pêche, micro-billes (larmes de sirène). Quelques plus gros déchets ont été trouvés sur la dune ».
(Ouest-France du 07/05/2023)
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